l'agri, notre survie pour nos enfants

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Les beaux bovins de 800 kg en moyenne

Les races en France

Les bovins, espèce principale, sont répandus sur l'ensemble du territoire à l'exception du sud-est méditerranéen. On y distinguait autrefois trois groupes : les "laitières", les "viande et travail" et les "triple aptitude" (surtout rustiques en montagne), groupes qui ont évolué, à la suite d'abord de la disparition de la traction bovine puis de la spécialisation des élevages, pour donner les "laitières spécialisées" et les "mixtes" (viande et lait), les "viande" et les "rustiques, ces deux derniers groupes formés quasi exclusivement de vaches allaitantes. Les troupeaux ont une dimension fort modeste : en moyenne, moins de 30 vaches par élevage, et rares sont les élevages, tant laitiers qu'allaitants, dont les effectifs sont supérieurs à 100 vaches.

Effectifs en France : 20 660 000 têtes dont 4 611 000 vaches laitières et 4 105 000 vaches allaitantes

 

Lourdaise

La race bovine Lourdaise était autrefois reconnue comme une des races bovines les plus laitières du Sud-Ouest. Elle compte aujourd'hui environ 100 vaches réparties dans une dizaine d'élevages des Hautes Pyrénées

En 1934 20000 femelles . En 1985 12 femelles et 1 taureau sauvés in extrémis par le dévouement de Pierre Corrèges de Bagnères de Bigorre.
En 2003 grâce à l'institut de l'élevage et la détermination de Laurent Avon à Paris et 20 éleveurs passionnés 100 femelles typées se reproduisent.

APTITUDE SELON LE MINISTERE DE L'AGRICULTURE  EN 1934

La principale aptitude de cette race est la production du lait, soit pour l'approvisionnement des villes, soit pour la fabrication domestique du beurre, soit pour l'alimentation des veaux.
Partout où la vente du lait en nature est rémunératrice, et notamment à proximité des villes d'Argeles Gazost et Lourdes, on trouve de nombreuses étables peuplées d'animaux dont la production laitière est abondante et très fréquemment on trouve dans ces étables des animaux donnant des productions journalières, en début de lactation, au-dessus de 15 litres avec une durée de lactation qui peut atteindre ou dépasser 300 jours.
En moyenne, on peut admettre une durée de lactation de 240 jours et une production totale de 2.000 litres.

La Charolaise 

Description

La Charolaise est une vache très grande (1,45 mètres au garrot), musclée (sa culotte est « rebondie »), plantée sur des membres courts mais bien solides. Elle pèse en moyenne de 700 à 1.200 kg.

Sa rusticité lui permet d'évoluer facilement dans la plupart des élevages, même quand il fait froid. Sa longévité lui donne une qualité supplémentaire.
Son
chignon est très large et long, recouvert de poils épais, et sa tête est courte. Ses muqueuses sont roses et ses cornes sont blanches, de taille moyenne, légèrement relevées. Sa robe est blanche uniforme, parfois crème, au poil épais et court.

La Charolaise est une bonne laitière pour son veau, ce qui en fait la première race bovine allaitante française.

Géographie

Le berceau d'origine de cette vache se trouve en Saône-et-Loire, dans la vallée de l'Arconce, à quelques dizaines de kilomètres au nord de Lyon. Aujourd'hui, les effectifs français, répartis dans tous les départements, représentent plus de 1,7 millions de vaches. Quand une Charolaise est croisée avec une Normande, on appelle ça une "Jaune".

Le premier Charolais a avoir foulé le sol du continent américain le fit dans les années 1920, au Mexique. Les qualités bouchères de la Charolaise sont aujourd'hui appréciées dans plus de 70 pays (dont le Mexique et l'Ukraine), où son succès doit également beaucoup à des croisements effectués avec des races locales, comme avec le zébu par exemple.

Histoire

Cette race est issue de bovins jurassiques qui peuplaient l'Est de la France. Elle s'est installée dans le Charolais à partir du XVIIIème siècle. Pendant très longtemps, les boeufs y ont été élevés pour le trait, les travaux de force d'une manière générale, puis engraissés pour la boucherie. Son livre généalogique (herd-book) a été créé en 1864. Avec la mécanisation des campagnes, la race est devenue exclusivement bouchère.

Bleu blanc belge

Géographie

 Elle est la première vache en Belgique, avec 35 % des têtes dans son troupeau (soit 1.400.000 sujets), devant la Pie Rouge de Belgique (22,6%) et la Pie Noir de Belgique (20,2%). La Blanc Bleu Belge est née dans la partie wallonne (francophone) de la Belgique. C'est une vache très casanière puisqu'elle n'a pas beaucoup quitté son « plat pays » d'origine : quelques éleveurs du Nord de la France l'utilisent en croisement ou en race pure, et comptent quelques 18.000 bêtes dans leurs troupeaux. Ses qualités de vache à viande lui permettent néanmoins aujourd'hui d'élargir ses horizons, avec des excursions géographiques timides, en France toujours, dans les Vosges ou la Loire.

Histoire

Son histoire passe par une visite de bovins anglais de race Shorthorn au XIXème siècle. Elle s'est progressivement imposée jusque dans les années 1960, grâce à ses qualités de vache à « deux fins », laitière et bouchère. Elle s'est spécialisée en vache à viande au cours des dernières années, laissant à une de ses très proches cousines, la Bleue du Nord, le rôle de vache mixte à la mode.

Leader en Belgique :

Numéro 1 en Belgique, la race bovine Blanc-Bleu Belge représente 45% du cheptel national, soit 1 500000 têtes de bétail.

Issu d'une recherche poussée et parfaitement maitrisée en génétique, aujourd'hui, le Blans-Bleu est la race championne en production de viande de première catégorie. En France la race est présente dans tous les départements du nord, en Vendée, dans l'Allier, en Bourgogne et dans le Puy-de-Dôme.

Un type viandeux hors-série :

Dès le début du siècle ont lieu en Belgique les premières initiatives de sélection bovine.

Objectif : produire un bérail "à deux fins" (bon formats, bonne production laitière). Mais dans les années 60, ma demande évolue. La priorité est désormais accordée au développement de la musculature, c'est à dire aux bovins de type viandeux, tout en préservant un grand format, une ossature fine solide et une belle harmonie des lignes.

En effet, le consommateur exige des morceaux de premier choix, d'une grande tendreté et un peu gras.

Ses qualités bouchères inégalables :

Le culard Blanc-Bleu répond totalement aux exigences du marché à viande de premier choix. Vente en petite boucherie.

Parmi ses innonbrables qualités bouchères, il détient un record : il offre le pourcentage de morceaux nobles le plus élevé de toutes les races !

Mais aussi :

  • Une carcasse homogène très riche en viande et pauvre en graisse.
  • Un très haut rendement à l'abbatage de 70% et plus (sans jeûne préalable)
  • Une extrème tendreté de la viande grâce à la finesse des fibres musculaires. Savoureuse et maigre, la viande Blanc-Bleu est d'une grande valeur diététique.

Un physique robuste et sain :

Le standard Blanc-Bleu correspond à des critères très rigoureux.

D'une robe généralement blanche, pie-bleu et plus rarement pie-noir, les bovins Blanc-Bleu allient une musculature fortement rebondie sur toutes les parties du corps et une ossature solide à une belle harmonie des lignes avec un dos large, des côtes rondes, une croupe inclinée, des hanches effacées et une queue détachée.

A leur brillant palmarès s'ajoute donc la robustesse de leur physique.

Ses points forts :

Race à viande moderne le Blanc-Bleu se distingue par :

  • sa musculature hyper développée,
  • sa grande uniformité
  • sa précocité, son gros format
  • son aptitude à la production de viande jeune
  • sa docilité
  • un vêlage facile en croisement (seulement 2% de césariennes)
  • Cependant, en race pure la césarienne est quasi obligatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

La blonde d'aquitaine

ORIGINE    


Garonnaises au travail - 1901 -

Une race dont l' appellation date de 1962, issue de la fusion de 3 rameaux du Sud Ouest, utilisés essentiellement pour le travail :

  • Garonnaise
  • Quercy
  • Blonde des Pyrénées
 STANDARD  
  Une Race à viande spécialisée à fort développement corporel, à la musculature puissante et rebondie.  

 


 

 LOCALISATION

Une présence sur tout le territoire

26 000 élevages en France
2 800 en contrôle de performances pour 80 000 vaches
1 600 au Livre Généalogique pour 32 000 vaches

UNE RACE D'ELEVAGE FACILE
   

Facilité d'adaptation à des régions et climats variés:

avec une mention spéciale pour les pays chauds

Troupeau Blond
devant le Saint Laurent
en hiver

Pyrénées - France
Estive d'altitude

Eponine : un broutard sous un soleil de plomb dans une prairie du Quercy (+35°) - France

 
Facilités de Vêlage :
   

 

Amplitude du bassin des mères.

 

 

95% de vêlages faciles

(Données contrôle de performances 2001)

Morphologie longiligne du veau à la naissance.

Vache Nantaise

 
La nantaise fait partie de l'ancienne population dite "vendéenne" ou "poitevine" (qui comptait aussi la Parthenaise et la Maraîchine). Elle peuplait l'embouchure de la Loire, débordait sur l'est du Morbihan et le sud de l'Ille-et-Vilaine (marais de Redon).
Elle se distingue des vaches parthenaises et maraîchines par un fond de robe plus clair ainsi que des muqueuses "aréolées" associés à une absence de coloration noire du bord de l'oreille.

Dotée d'une triple aptitude (lait, viande et travail), la race était particulièrement appréciée pour les bœufs de travail qu'elle fournissait dans l'Ouest.
De 150 000 têtes, en 1945, la race est passée à 45 vaches en 1985 puis 300 en 2001.
Aujourd'hui la nantaise semble être une excellente allaitante, robuste et équilibrée, par ailleurs, très bien adaptée à la gestion des zones humides.
Hauteur au garrot : 1,30 m. Poids : 600 à 700 Kg pour une vache.

Parthenaise

Tarentaise

Vosgienne

Saint girons (casta aure)

L'état émotionnel des animaux adultes:

Etat de quiétude :

L'animal n'est pas inquiété par l'homme et reste calme et détendu lors de contacts physiques

Etat de vigilance inquiète :

L'animal libre de ses mouvements n'accepte pas le contact de l'homme et garde une distance de fuite.

Lorsque l'animal est attaché, il ne peut pas fuir et l'approche de l'homme le place en état de vigilance inquiète : il s'arrête de manger ou de ruminer, se lève et peut uriner ou déféquer. On peut rentrer en contact avec l'animal en prenant les précautions d'usage.

Etat de fuite active :

L'animal libre de ses mouvements n'accepte pas le contact de l'homme et garde une distance de fuite importante.

Il peut être dangereux de rentrer en contact avec lui. Une fois attaché l'animal présente une sudation importante, il tente de fuire, il urine en faible quantité et de façon discontinue. Le contact avec l'animal ne se fera qu'à la faveur d'une contention ou d'une tranquillisation préalable.



28/02/2010
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