l'agri, notre survie pour nos enfants

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Les moutons (Brebis, agneaux)

Les ovins

ORIGINE

Les ovins, comme les bovins, sont largement représentés dans les légendes et les religions :

  • Dans la mythologie grecque, Jason emmène les argonautes à la conquête de la Toison d'Or, toison merveilleuse d'un bélier ailé
  • L'emblème du dieu Amon, dans l'Egypte antique, est une tête de bélier
  • Dans la religion islamique, Abraham offre un agneau, en sacrifice à son Dieu, à la place de son fils.

Les ancêtres sauvages de moutons sont les mouflons du Moyen-Orient et de l'Asie. Les premières traces de la domestication de ces animaux remontent à 9500 avant J.C..

L'élevage des ovins a permis aux hommes de récolter de la viande, du lait et de la laine. Le premier métier à tisser a été découvert en Turquie. Il date de 7000 ans avant J.C.

Les différentes races

L'ile de france

Parmi les grandes races bouchères, le mouton Ile de France est un animal à très hautes performances, qui présente le meilleur niveau de garantie génétique au monde, qui a démontré sa capacité d'adaptation à tous les systèmes d'élevage et à des régions aux climats extrêmement variés.

Son nom ?
Cette race a été développée dans cette région Ile de France entourant Paris, région chargée d'Histoire mais aussi région agricole, ou l'on trouve cultures et prairies, moutons d'herbage et de bergerie. C'est un professeur à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort qui, au début du 19ème siècle, eu l'idée de croiser une souche de mérinos, plutôt orientée sur la laine, avec des reproducteurs Dishley, race bouchère d'origine anglaise. En 50 ans ce métissage a débouché sur une race stable qui, dans un premier temps, s'est améliorée exclusivement grâce aux moyens empiriques de la sélection sur la morphologie. C'est à partir de 1960 que les éleveurs font le choix d'adopter les outils modernes de la génétique quantitative pour compléter leur dispositif collectif de sélection.

Aujourd'hui, la race Ile de France s'appuie sur un schéma génétique très complet et exigeant, adapté à la demande de la distribution et du consommateur..


Elle est ainsi , parmi les races bouchères, la seule à utiliser les trois niveaux de sélection :

le contrôle individuel des mères et des agneaux de l'année

la sélection sur les qualités génétiques des ascendants

le testage sur la descendance

pour améliorer continuellement :

les qualités maternelles

les qualités bouchères

Le résultat de ce travail continu est une race qui ne cesse de conquérir un vaste public, tant en France qu'à l'étranger.

Les principales qualités qui rendent attractive l'Ile de France :

Le bleu du maine

Le solognot

L'ouessant

L'est à laine mérinos

Le texel

Le suffolk

Le jacob

Les troupeaux de moutons

Tout l'hiver les troupeaux de moutons broutaient les garrigues, chaumes, bords de chemins, et autres parcelles temporairement non cultivées.

Sans être aussi important que dans certaines communes voisines, le troupeau matellois s'était maintenu entre 1800 et 2000 têtes pendant tout le XIXe siècle. Mais en 1928, il n'en restait que 1300 et 650 en 1952.

Chaque bête donnait environ 1 kg d'une laine de qualité moyenne. Les agneaux étaient vendus pour la boucherie, tout comme les bêtes engraissées à partir de l'âge de six ans. Le fumier, par contre, était surtout réservé aux vignes.

Les troupeaux partaient en transhumance entre le 1 et le 15 juin ; la date de retour (en général début octobre) dépendait de la météo sur les lieux d'estive. Les destinations des troupeaux matellois se situaient en Lozère et en Aubrac.

Jusqu'à la veille de la Révolution Française, de nombreux troupeaux de la région montpelliéraine convergeaient vers les Matelles. Pendant quinze jours, les troupeaux se succédaient et laissaient, en échange de l'abreuvoir et du couvert, un abondant fumier que les Matellois ne laissaient pas perdre.

La draille (le chemin suivi par les troupeaux transhumant) quittait le village des Matelles peu après l'ancien cimetière et rejoignait Mas-de-Londres par la métairie de Sueilles.

Vers 1840, la transhumance était devenue difficile : l'extension des cultures, l'accès plus facile des agriculteurs à l'achat des terres, la vente des communaux, firent que très souvent les drailles avaient été rétrécies. De 80 mètres en terrain découvert et 20 mètres en terrain cultivé, leur largeur avait été ramenée parfois à moins de 2 mètres. Les milliers de moutons ne pouvaient alors pas respecter les limites de la draille et leur passage occasionnait de nombreux conflits avec les cultivateurs riverains. À cette période, les préfets furent obligés plusieurs fois de faire donner la force publique pour redonner aux drailles une dimension raisonnable.


  • Les races précoces :
    Elles sont sélectionnées pour leur grande aptitude de reproduction : Ile de France, Berrichon du Cher, South Down, Suffolk,...
  • Les races d'herbage :
    Elles sont situées dans les zones d'élevage au bord de l'océan : Charolais, Vendéen, Charmoise, Texel, Avranchin, Cotentin, ...
     
  • Les races rustiques :
    Elles sont dans les zones difficiles de moyenne et haute montagnes : Blanc du Massif Central, Préalpe du Sud, Limousine, Lacaune viande, ...
  • Les races Merinos :
    A l'origine, elles étaient destinées à la laine. Aujourd'hui, elles sont plutôt orientées vers la production de viande.
  • Les races prolifiques :
    Elles sont élevées afin d'accroître le cheptel français : Romanov
  • Les races laitières :
    Elles sont destinées à la production de lait et de fromages : Lacaune, Manech, Basco-Béarnaise, ...


19/11/2009
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