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Notre belle vache normande

La vache normande

 

Histoire

La race Normande est issue de l'amélioration progressive de diverses populations locales de Normandie, homogénéisées au 19 ème siècle. Identifiée depuis 1883 dans le premier livre généalogique bovin français, la vache Normande est aujourd'hui un atout économique pour les éleveurs. Car, sinon comment expliquer que le troupeau Normand soit plutôt diversifié au Moyen-âge et qu'un premier acte de vente d'un marchand de bestiaux en 1718 seulement, décrive des bêtes « sous robe rouge ou bringée ». Une chose est sûre, les 3 races à l'origine de la race Normande sont bien du cru : la Cotentine, l'Augeronne et la Cauchoise.

Mixte

La race bovine Normande fait partie des races dites mixtes. Les éleveurs qui l'utilisent tirent leur revenu, aussi bien de la production de lait que de la production de viande.

Son lait est riche, autant en Matière Grasse qu'en Matière Protéique. Il est de plus très recherché par les transformateurs et a contribué à la réputation des fromages et crèmes Normands. Les femelles même après plusieurs lactations donnent une viande très savoureuse, connue pour sa saveur et son persillé. Les mâles peuvent être valorisés aussi bien en veaux de boucherie, en Jeunes Bovins ou en bœufs.

En terme de qualités d'élevage, la Normande est caractérisée par sa capacité à valoriser les fourrages, sa fertilité, sa longévité et sa facilité de conduite. De caractère facile, la Normande est aussi réputée pour son adaptation à l'élevage en plein air. Elle est considérée comme la meilleure race mixte des zones tempérées.

Zones d'élevage

Outre le grand Ouest (Normandie, Bretagne, Vendée, Pays de Loire, Poitou-Charente), la Normande a connu un gros succès à l'export, prenant le bateau dès la fin du XIXe siècle pour l'Amérique du Sud. Aujourd'hui, on peut la retrouver sur tous les continents. Elle est en effet implantée depuis plus de 100 ans au Brésil, en Colombie, en Equateur, au Paraguay, en Uruguay, au Venezuela, où des associations propres à chaque pays contribuent à son amélioration génétique et à sa diffusion.

Elle se développe aussi en Europe, particulièrement en Belgique, en Suisse, en Grande-Bretagne et en Irlande. Elle est également présente aux Etats-Unis, en Australie et jusqu'au Japon.

Aspect

La Normande pèse en moyenne entre 700 et 800 kg pour une taille au garrot entre 1,40 et 1,50 m. Avec 1,2 million de têtes, la Normande représente à elle seule 25% du cheptel français.

S 'il est bien un animal qui se confond avec sa région c'est la Normande au point d'en être devenu emblématique. A l'image des vallons, du bocage et du climat qui l'abrite, la Normande est douce, sa silhouette élégante avec sa robe qui s'accorde parfaitement aux prairies. La Normande n'est pas noire et blanche mais panachée de blond, de marron-fauve et de blanc. C'est dans cette diversité que séduit la Normande.

Dernière coquetterie la vache Normande, ses yeux sont entourés de tâches de couleur qui lui donnent un air coquin.

 

La race bovine normande est de grande taille (hauteur moyenne au garrot : 1m50 pour les mâles, 1m42 pour les femelles). Elle est rustique - capable de valoriser les fourrages grossiers - et se caractérise par sa mixité lait-viande, aussi bonne laitière que bouchère. Une vache normande produit en moyenne plus de 6000 kg de lait par an, pour un taux butyreux de 4,2 % et un poids vif moyen des vaches de 700 à 800 kg, 1000 à 1200 kg. pour les mâles. Il s'agit d'une race de plein air, présentant de bonnes qualités maternelles et une bonne facilité de vêlage. Le profil céphalique est concave, le front large et déprimé entre les yeux (dit "coup de poing"). La vache normande se classe dans les races concavilignes, médiolignes et hypermétriques.

 

La vache normande est avant tout cet emblème vivant de la Normandie dont l'élégante silhouette et la robe superbe s'accordent si bien à nos prairies. Cette robe justement évite au néophyte de la confondre avec aucune de ses rivales. Sur fond blanc, un manteau plus ou moins soutenu est dit "blond", quelle que soit la nuance, du fauve au roux ; il est parcouru de fines rayures brunes qui donnent l'aspect "bringé" quand leur densité augmente, et disposé en tâches plus au moins dispersées qui donnent l'effet "caille", "truié" ou "moisi" suivant leur répartition ou leur intensité. "Blond, bringé, caille !". Comme le Normand, la vache normande est toute en nuances. L'éleveur l'apprécie "blanche" ou bien "chargée en couleurs" suivant les goûts et les modes, mais on la reconnaît du premier coup d'oeil.
Enfin, dernier détail essentiel : la vache normande porte des lunettes ... des tâches de couleur autour des yeux.

 

La Normande est une race mixte : elle permet aux éleveurs de produire un lait de qualité, riche en protéines (Taux Protéiné  le plus élevé des races en France), et aussi une viande reconnue pour sa saveur et son persillé. Ses qualités bouchères et sa morphologie permettent une bonne valorisation de sa viande. La Normande est issue de trois races locales de Basse-Normandie, rassemblées au XVIIIe siècle : la Cotentine, l’Augeronne et la Cauchoise.

La Normande est  la 3e race bovine laitière en France, localisée principalement dans le Grand- Ouest. Le lait particulièrement riche de la vache Normande participe fortement à la notoriété des AOC fromagères de Normandie (camembert,  livarot,  pont-l’évêque,  Coeur de Neufchâtel).  Au delà de ses performances laitières et économiques, la Normande a conservé des aptitudes fonctionnelles garantes des performances économiques de l'élevage du confort de travail des éleveurs : la fertilité, la longévité, la facilité de vêlage et la docilité.

 

 

Les  mâles peuvent être valorisés aussi bien en veaux de boucherie, qu'en Jeunes Bovins ou qu'en bœufs. Les femelles, même après plusieurs lactations donnent une viande savoureuse connue pour sa saveur et son persillé.
En terme de qualités d'élevage, la Normande a une capacité à valoriser les fourrages, sa facilité de conduite.

  

La Normande est une race mixte : elle permet aux éleveurs de produire un lait de qualité, riche en protéines (Taux Protéiné  le plus élevé des races en France), et aussi une viande reconnue pour sa saveur et son persillé. Ses qualités bouchères et sa morphologie permettent une bonne valorisation de sa viande. La Normande est issue de trois races locales de Basse-Normandie, rassemblées au XVIIIe siècle : la Cotentine, l’Augeronne et la Cauchoise.

La Normande est  la 3e race bovine laitière en France, localisée principalement dans le Grand- Ouest. Le lait particulièrement riche de la vache Normande participe fortement à la notoriété des AOC fromagères de Normandie (camembert,  livarot,  pont-l’évêque,  Coeur de Neufchâtel).  Au delà de ses performances laitières et économiques, la Normande a conservé des aptitudes fonctionnelles garantes des performances économiques de l'élevage du confort de travail des éleveurs : la fertilité, la longévité, la facilité de vêlage et la docilité.

 

Une race mixte

La race bovine Normande fait partie des races laitières. Les éleveurs qui l'utilisent,  tirent leur revenu de la production de lait, mais aussi de la production de viande.
Son lait est riche, autant en Matière Grasse qu'en Matière Protéique. Il est de plus très recherché par les transformateurs et a contribué à la réputation des fromages et crèmes Normands.

Les  mâles peuvent être valorisés aussi bien en veaux de boucherie, qu'en Jeunes Bovins ou qu'en bœufs. Les femelles, même après plusieurs lactations donnent une viande savoureuse connue pour sa saveur et son persillé.
En terme de qualités d'élevage, la Normande a une capacité à valoriser les fourrages, sa facilité de conduite.

 

 

Son format

 

Femelle

Mâle

hauteur au garrot (cm)

144

155

poids adulte (kg)

700 à 800

900 à 1 100

   
Sa description

 

TÊTE
La Normande a des « lunettes » caractéristiques, possède un front convexe et une tête globalement de forme triangulaire, aux yeux bien écartés.

CORPS

 
Le corps est long (dos) et volumineux. La Normande possède une bonne capacité d’ingestion et valorise bien l’herbe. Tarit, la Normande couvre ses grandes côtes avec une musculature développée.

 

COLORATION
Sa robe possède trois couleurs : blanc (caille), marron (blond) et presque noir (bringé).

  • Robe " Caille" : fond blanc parsemé de taches de couleur
  • Robe " Blonde" : une grande tache couvre presque tout le corps de la vache, de couleur blonde. Le ventre  reste blanc.
  • Robe " Bringée" : une grande tache couvre presque tout le corps de la vache, de couleur bringée. Le ventre  reste blanc.

Elle est aussi dans la chanson "made in Normandie"

Voici les paroles

Made in Normandie

by Stone et Charden

Lui :
Je suis américain et je vis en Pennsylvanie
En 1944 j'étais sergent dans l'infanterie
Jeannette et moi on s'est mariés
C'était le mois de mai
Et l'on m'a parachuté sur un village Français
La guerre, Jeannette, je te l'ai racontée
Et dans mon cœur j'ai toujours gardé

{Refrain:}
Ensembles :
Les vaches rousses, blanches et noires
Sur lesquelles tombe la pluie
Et les cerisiers blancs made in Normandie
Une mare avec des canards
Des pommiers dans la prairie
Et le bon cidre doux made in Normandie
Les œufs made in Normandie
Les bœufs made in Normandie
Un p'tit village plein d'amis
Et puis les filles aux joues rouges
Qui donnent aux hommes de là-bas
Qui donnent aux hommes de l'amour
L'amour made in Normandie
Oh ! oui les filles aux joues rouges
Qui donnent aux hommes de là-bas
Qui donnent aux hommes de l'amour
L'amour made in Normandie

Elle :
Je suis américaine et je suis née à Philadelphie
En 1944 tu es parti loin de ma vie
J'ai mis dans ton blouson un peu de terre de notre pays
J'ai tremblé en écoutant la radio toutes les nuits
La guerre tu sais tu me l'as racontée
Mais dis encore qu'as-tu rapporté ? pas sure du début !!!

Lui :
La guerre, Jeannette, je te l'ai racontée
Et dans mon cœur j'ai toujours gardé
{x2}

Ensembles :
{Refrain x2}

De robe dite « tricolore » avec « lunettes » autour des yeux et du mufle, la vache normande serait la descendante de bovins amenés par les Vikings au IX°-X° siècle. D'abord connue sous le nom de Cotentine, elle regroupe d'anciennes variétés locales telles que la Cauchoise, la Brayonne, l'Augeronne et la Mayennaise ; il faut attendre 1883 pour voir naître son herd-book.
En 1946, la première vache inséminée artificiellement sera une Normande.
Sa rusticité, sa facilité de vêlage expliquent l'intérêt de nombreux pays pour cette vache remarquable au lait riche en protéines. La moyenne des lactations s'élève à environ 6.000 Kg par an. Le camembert ou le beurre sont ses meilleures cartes de visite.

 



30/11/2009
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